Concert au Barbican

Le Barbican Centre de Londres fêtera ses trente ans demain.

Cet imposant édifice de béton, érigé dans la City, est le plus grand centre européen des arts du spectacle. Il s’intègre dans un vaste programme de logements élaboré dans l’après-guerre. L’aura du Barbican doit beaucoup aux conditions exceptionnelles qui ont permis son édification. Cette vitrine de l’architecture brutaliste a été le fruit d’un don de la Corporation de la Cité de Londres à l’Etat et sa construction a coûté 161 millions de livres. Le monstre de béton à l’architecture tant décriée lors de sa réalisation a su se faire aimer des Londoniens au fil des ans.

Nous avons eu la chance d’aller y écouter Jania Aubakirova, Aiman Mussakhajayeva et Denis Shapovalov.
Ce trio piano, violon, violoncelle venu du Kazakhstan et de Russie nous a enchanté d’une sonate de Franck et de Brahms puis du Trio No1 in D minor, Op 49 de Mendelssohn et pour finir en beauté l’ Op 100 (2nd mouvement) de Franz Schubert sublime morceau que vous retrouvez dans le film Barry Lyndon.

Pour finir la soirée en beauté nous avons diné dans un pub juste a coté du Hall, “The Jugged Hare” viande tendre à souhait accompagnée de frites coupées au couteau. la salle est très cosy ambiance gastro pub écossais. Il y a plusieurs adresses dans Londres il y en aura bien un près de chez vous !

Merci à l’association autour du piano qui nous a offert ces places.

Amazing Hockney

Je suis allée visiter l’exposition “A bigger picture” de David Hockney. J’en suis encore toute étourdie.
Cette exposition met l’accent sur le lien très fort qui le lie aux paysages qui lui étaient familier dans sa jeunesse, alors qu’il réexamine au fil des jours les changements de saisons, les cycles de la nature et les variations de lumière. 

Né à Bradford en 1937, David Hockney a étudié à le Bradford School of Art puis au Royal College of Art de 1959 à 1962.

Il réalise des photomontages constitués de multiples clichés au Polaroid, ensuite remontés pour former des mosaïques, en référence à la méthode cubiste de Picasso, artiste qu’Hockney vénère (Pearblossom Highway, 1986). En 1998, il parvient à l’aboutissement de cette méthode : le Grand Canyon, conçu à partir d’un photomontage de 1986, est constitué de 60 tableaux.

Il se sert des nouvelles technologies et a récemment utilisé l’IPhone et l’IPad comme outils de création artistique. Plusieurs dessins réalisés à partir d’un IPad et une nouvelle série de films tournés à l’aide de dix-huit caméras sont présentés sur des écrans multiples, créant ainsi des effets visuels fascinants.

Ce qui nous frappe d’abord chez Hockney, 75 ans, c’est la couleur. S’il est plus connu pour le fameux bleu de ses piscines californiennes, son exploration de la campagne à Bridlington nous révèle une nouvelle palette. Il navigue du rose presque fluorescent au pourpre, en passant par mille teintes de vert. La couleur n’a pas d’âge grâce a lui.

Un grand merci à E pour nous avoir évité la file d’attente interminable et à M pour sa compagnie, on a tellement aimé que l’on va y retourner.

I’m going on a egg hunt… , Covent Garden

Cette fois-ci voici un aperçu zoomé de mes trouvailles

I’m going on a egg hunt… , Knightsbrige & Sloane Square

I’m going on a egg hunt… C’est quoi ?

Quel blog Londonien va échapper à cette chasse aux œufs géante de 40 jours terminant le 3 avril ?

La Fabergé Big Egg Hunt est une chasse au trésor tout juste lancée à Londres, Allez les traces d’œufs tout à fait spéciaux créés par des artistes, des designers, des architectes et des bijoutiers.

Si trouvez le maximum d’œufs vous pourrez tenter de gagner le grand prix : The Diamond Jubilee Egg (œuf en or 18 carats de 500 grammes, incrusté de 60 pierres précieuses estimé à 100 000 £)

. Chaque œuf à découvrir sera également vendu aux enchères, suite à la chasse au trésor, et les bénéfices seront reversés aux associations caritatives Action for Children et Elephant Family (petit reminder éléphantesque ici).

WARNING !!! L’œuf  boite aux lettres rouge et noire a été dérobé ce WE !!!

Parmi tous les œufs à découvrir, l’un est spécial, toujours en mouvement, et particulièrement difficile à trouver dans des endroits tout à fait inhabituels :
le Where’s Wally Egg

Pour les amateurs de photos, c’est aussi l’occasion de mettre en avant vos talents et inscrivez vous ici pour tenter de gagner  un appareil Sony, voir votre photo signée de l’auteur de l’œuf et exposée à la  Somerset House, et recevoir deux tickets pour le  Sony World Photography Awards.

Sur les 12 quartiers je compte explorer ceux marqués en couleur :  Saint Christopher’s Place, Mayfair,  Knightsbrige & Sloane Square, Green Park, Saint James’s Park,  Piccadilly, Trafalgar Square,  Carnaby Street,  Covent Garden, Southbank, The City, Canary Whar.

Comme dirait mon acolyte Claire dont le blog vous fera découvrir de belle choses, c’est “eggstraordinary & eggstravagant “

« Awful Tower », « trombone mutant » ou « narghilé géant » ?

Rien de tout ça, juste Orbit ! la tour  fantasque d’Anish Kapoor déjouera les lois de l’équilibre et de la perception.

Voici comment il décrit son œuvre :

“C’est un objet qui demande un voyage pour être découvert, un voyage autour mais aussi en montant et à l’intérieur. Il demande une vraie participation et un engagement.”

 “Comme une orbite planétaire, elle tourne, tourne et tourne tout en restant stable. Donc, au lieu d’un cône droit continu, nous avons une orbite qui, chaque fois qu’elle se recoupe, crée une connexion.”

What a programme !!

D’ailleurs, du haut de ses 115 mètres, l’Orbite, n’arrivera pas à la cheville de Dame Eiffel (qui culmine à 324). Mais dépassera Big Ben (96m), la Statue de la Liberté (93m) ou encore la colonne Nelson à Trafalgar Square (51m).

Voici un petit aperçu d’Orbite hier.