Je suis allée visiter l’exposition “A bigger picture” de David Hockney. J’en suis encore toute étourdie.
Cette exposition met l’accent sur le lien très fort qui le lie aux paysages qui lui étaient familier dans sa jeunesse, alors qu’il réexamine au fil des jours les changements de saisons, les cycles de la nature et les variations de lumière. 
Né à Bradford en 1937, David Hockney a étudié à le Bradford School of Art puis au Royal College of Art de 1959 à 1962.
Il réalise des photomontages constitués de multiples clichés au Polaroid, ensuite remontés pour former des mosaïques, en référence à la méthode cubiste de Picasso, artiste qu’Hockney vénère (Pearblossom Highway, 1986). En 1998, il parvient à l’aboutissement de cette méthode : le Grand Canyon, conçu à partir d’un photomontage de 1986, est constitué de 60 tableaux.

Il se sert des nouvelles technologies et a récemment utilisé l’IPhone et l’IPad comme outils de création artistique. Plusieurs dessins réalisés à partir d’un IPad et une nouvelle série de films tournés à l’aide de dix-huit caméras sont présentés sur des écrans multiples, créant ainsi des effets visuels fascinants.

Ce qui nous frappe d’abord chez Hockney, 75 ans, c’est la couleur. S’il est plus connu pour le fameux bleu de ses piscines californiennes, son exploration de la campagne à Bridlington nous révèle une nouvelle palette. Il navigue du rose presque fluorescent au pourpre, en passant par mille teintes de vert. La couleur n’a pas d’âge grâce a lui.

Un grand merci à E pour nous avoir évité la file d’attente interminable et à M pour sa compagnie, on a tellement aimé que l’on va y retourner.
